Chapitre 5 : New York, années 30
Jeudi 28 décembre 1939, port de New York--
Les passagers se pressèrent pour débarquer du bateau.
Une fois sorti, Manfred regarda sa montre.
- Hum, je suis en avance, je crois que je vais un petit peu en profiter pour me balader...
Il s'apprêtait à continuer sa route lorsqu'il aperçut Francesca monter dans une voiture.
Il s'arrêta net et continua de la fixer. Lorsque Francesca le remarqua, elle se contenta juste d'un petit sourire, un simple petit sourire doux et chaleureux.
Et puis la voiture démarra... Il voyait la silhouette s'enfoncer au loin dans l'épaisse brume new-yorkaise.
-Bon, en route !
[ Musique enjouée...]
Manfred se promena ainsi, de petits quartiers en petits quartiers et découvrit la routine des habitants de New-York.
Au coin de la rue, trois nègres jouaient un petit air de jazz...
Il aurait pu en profiter plus longtemps, si des voyous ne les avaient pas fait fuir, à jets de pierres.
Mais oui, où avait t'il là tête ?! Les gens n'acceptent pas ceux qui sont différents d'eux...
Mais ne nous lamentons pas sur le triste sort de ces hommes, passe ton chemin Manfred !
Et ainsi, il venait de se trouver maintenant devant une scène de ménage.
La femme courait avec rage dans la rue armée d'un rouleau à pâtisserie, derrière le pauvre homme qui essayait de se protéger du mieux qu'il peut.
La scène le fit bien rire... Mais il décida de partir quand il vit la femme s'armer d'un couteau de cuisine.
Et il continuait, continuait inlassablement de marcher à travers les rues, Quand soudain, il entendit une musique très particulière...
Mais c'est... c'est... C'EST UNE TARENTELLA !
Il leva un petit peu les yeux et pu constater avec émerveillement :
- Je suis arrivé à Little Italy !
Il était tout excité et essaya d'aller voir quel était donc ce rassemblement de personnes, là-bas plus loin.
Rhâ, quel spectacle ! Quelle fête ! Tout le monde dansait et tournoyait au son de la Tarentella et le vin coulait à flots ! Jamais il n'avait vu de gens plus heureux.
Soudain, un ravissante jeune-fille, qui a la vue de ces vêtements était probablement une paysanne, s'approcha de lui et lui tendit un verre.
- Bacchus, le dieu du vin est généreux aujourd'hui et vous offrent son vin, dit-elle avec un charmant sourire.
Manfred s'empara du verre et en remerciement, glissa quelques pièces dans la main de la jeune-fille.
- Merci signor !
- Mais de rien ma petite.
Après en avoir bu deux-trois gorgées, il déposa son verre sur une table et s'en alla continuer son chemin.
- Sale enflure ! Tu nous as encore roulés !
- Mais je vous le promets, je vous rembourserai dés que j'aurais l'argent !
- Ha non, on a attendu trop longtemps ! Tu vas à présent dormir avec les poissons... Vito, apporte-moi les cordes !
* Oh la la, il y a du grabuge on dirait ! Je crois que je ferais mieux d'aller voir de plus prés. *
Deux hommes tout en noir, habillés Zoot Suit se tenaient devant un pauvre jeune-homme étalé par terre et qui gesticulait dans tous les sens.
Bah, sûrement un jeunot qui a des problèmes avec la Mafia...
Manfred ramassa un vieux parapluie.
-Mhh. Oui... ça pourrait faire l'affaire, dit t'il pas très convaincu...
Il s'approcha des deux hommes par derrière et leur envoya des coups de parapluie en plein milieu du crâne. Ils furent tellement surpris, qu'ils prirent leurs jambes à leur cou.
- Un petit peu d'aide monsieur ? Demanda Manfred en tendant la main à ce curieux personnage.
Il accepta l'aide de Manfred. Il prit sa main et le tira afin jusqu'a ce qu'il soit relevé.
L'air hautain, il releva la tête, se frotta ses vêtements de manière à se débarrasser de la poussière, et ramassa son chapeau melon afin qu'il puisse orner son crâne légèrement dégarni.
- C'est très gentil à vous, mais je pouvais me débrouiller tout seul !
* C'est ça, on te croit, pensa Manfred. *
- Oh euh... j'en suis alors sincèrement navré ! Mais bon, permettez-moi de me présenter : Je suis Monsieur le Baron Manfred Simpson de Cherbourg.
- Ravi de vous connaître, je suis le Duc Benjamin Bernstein de Lombardie !
- Ah... je n'ai jamais entendu parler de vous...
- Bah, c'est réciproque, dit t'il en plaisantant.
* Cause toujours crétin, tu m'intéresses. *
- Où allez-vous comme ça ?
- Je vais voir un vieil... ami... il m'a invité pour le nouvel an, dans son hôtel.
- ça par exemple ! Ne serais-ce pas le Hightower Hotel par hasard ?
- Co... comment savez-vous ? demanda Manfred en se questionnant combien de temps encore il allait devoir supporter cet horrible personnage.
- Mais c'est évident ! Toute la haute-société est invitée !
- Ah... Donc je suppose que je devr... euh, que j'aurais le plaisir de passer la nouvelle année en votre compagnie ?
- Mais certainement monsieur Simplon !
- c'est Simpson...
- Oui bon, si vous voulez.
- Où sont vos domestiques ?
- Oh, j'ai juste pris mon valet avec, il devait gagner New-York ici, par ses propres moyens. Il doit déjà m'attendre à l'hôtel normalement.
- Et bien, allons-y de ce pas ! Et nous pourrions discuter pendant le trajet !
- mais oui, oui, discutons... Que faîtes-vous dans la vie ?
- Ah, je suis un avocat, mais j'exerce aussi d'autres petits métiers en tout genre, pour éviter de sombrer dans l'ennui...
- Point de vue assez intéressant car voyez-vous, blablablabla...
- Blablablabla...
- Blablablablabla
Et bientôt, le chapitre 6 : The Hightower Hotel
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Voilà, malheureusement, je ne suis pas au mieux de ma forme, donc je suis désolé de ne pas vous voir fourni un chapitre de qualité.
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