La vérité sur les Ravenswood

Chapitre 7 : La voyante non voyante




Par où commencer pour en apprendre plus sur cette dame ? Jack savait juste que c’était elle qui avait prophétisé la malédiction, et que cette vision s’était réalisée comme, selon les journaux, tant d’autres auparavant .
Pendant quelques instants, il relit l’article qu’il avait déjà feuilleté avant, celui dans lequel était interviewée Léota, mais il n’apprit rien de plus… du moins, c’est ce qu’il pensait à première vue …
Une idée étrange lui vint en tête : si Jack était un des descendants des habitants de la ville, peut-être n’était-il pas le seul . Son idée était claire : retrouver la descendante de Léota, qui pouvait sûrement l’éclairer à propos de son aïeule .
Direction la mairie, afin d’accéder au cadastre de la ville . Jack avait bien l’impression qu’il allait se faire jeter comme un mal propre compte tenu de ses « antécédents » familiaux . Mais Il n’avait guère le choix . Indécis, mais déterminé, il se dirigea finalement vers l’hôtel de ville, qui subissait un « maquillage » en vue des festivités prochaines de la ville .
A l’entrée se trouvait une statue du maire William Birmark, maire de Thunder City, vetu d’un costume rouge, coiffé d’un haut-de-forme élégant, tenant dans sa main « la clé de la ville » .
Toujours dans la plus grande indifférence à laquelle il s’était désormais habitué, Jack entra, gravit quelques marches, zigzaguant entres quelques couloirs ; et s’arrêta quelques instants .Il avait stoppé sa course devant une porte sur laquelle on pouvait lire « comité d’organisation de l’anniversaire de la commune » . Les quelques murmures que Ravenswood pouvait percevoir émanant de cette pièce éveillèrent sa curiosité . Il s’approcha et tendit son oreille :
« Je suis navré, Mr Nuterville, mais Je dois refuser.
- Sauf votre respect, Monsieur Le Maire, Monsieur Ravenswood fait partie de la plus ancienne famille de Thunder City. Ne pas l’inviter aux festivités serait une insulte pour notre ville !
- -C’est peut-être un membre de la famille fondatrice, mais son ancêtre était un gibier de potence, et son descendant le deviendra tôt ou tard !
- Birmark ( Nuterville commençait à perdre patience et son calme) ! Même si Jack devenait un « gibier de potence », il n’en reste pas moins qu’il demeure un citoyen important de Thunder City, si ce n’est le Plus important !
- -Mais Je refuse d’offrir la clé de la ville à cet individu ! Madame Léota, ici présente, avait elle aussi une ancêtre qui faisait partie des touts premiers habitants de cette satanée commune !
- -Et comme Vous le savez, Ele a joué un rôle important dans l’affaire des Ravenswood, pourquoi ne la denigrez-vous pas comme ce pauvre Jack ?
- -John, comment osez-vous( une autre voix venait de parler) ?! Veuillez l’excuser, ma chère Léa, Je …
- Taisez-vous ! Il n’a aucun doute que le notaire a raison ! Et vous le savez ! Ma voyante d’ancêtre était elle aussi, impliquée dans cette mystérieuse affaire… Par conséquent, Je me sens responsable du sort de cette famille aujourd’hui…
- Mademoiselle Léota, puis-Je me permettre de vous rappelez que c’est à cause de sa fille que Vous avez perdu la vue ?
- -Monsieur Le Maire, Je n’ai pas perdu la vue ? Ayant hérité du pouvoir de double vue de ma famille, Mon troisième euil voit aussi bien qu’avant ! Quand à mon autre vue, c’était un accident ! Et puis vous n’allez pas remettre ça sur le tapis, L’histoire du lance-pierre, c’était ma faute ! J’étais responsable de la petite Marie !
- -Birmark, si Vous voyez encore un inconvénient à exclure Jack de la fête, Je tire ma révérence !
- -Je vous suivrai, Monsieur Nuterville !
- -Eh bien, si vous le desirez, la porte est grande ouverte !
- -Vous m’envoyez marri . Prenez mon bras Léa.
- Vous êtes bien aimable, John . Je ne vous salue pas, William ! »
- La porte s’était ouverte à toute volée, découvrant Jack, dont le regard croisa celui du notaire .
- « Est-ce que Tu nous ecoutai ?
- -Eh bien, oui …
- En tout cas, Tu as compris que je suis en désaccord avec le Maire .
- Je peux savoir quelle en est la raison ?
- Je ne sais pas si Henry Ravenswood était un meurtrier ou non, mais c’était le fondateur de la Ville . Sans lui, aucun de nous ne serait la ! Je pense que la moindre des choses serait de faire participer son dernier heritier à la commémoration des 127 ans de Thunder City !
- Vous êtes Jack Ravenswood .
- Euh oui, et vous, vous êtes…
- Léa Léota, oui .
- Vous tombez bien, Je voulais …
- Me demander mon aide.
- Euh…en effet. Vous avez raison, votre troisième oeuil est toujours aussi performant .
- Je dois vous dire que c’est un plaisir de vous rencontrer, j’ai très souvent entendu parler de vous, la baby-sitter de ma petite Marie, quand sa mère et moi étions en voyage d’affaires … Je suis encore navré pour votre aveuglement , Je …
- Taisez-vous, Jack, c’est moi la responsable . Mais vous avez besoin de moi, Je pense que Je peux vous aider . Avez-vous le temps de passer chez moi ?
- -Bien sûr, madame . John, nous y allons. Je ne peux pas t’en vouloir de me laisser tomber ; en revanche , Je te remercie d’avoir pris ma défense
- La voix de Jack avait un ton plus solennel que reconnaissant.
- -Au revoir Jack . Léa, au plaisir »
- Ils prirent une direction opposée, Léota rentrant chez elle, accompagnée de Jack.

Super!! Continue comme ça!!

merci beaucoup

voila la suite

Chapitre 8 : Le deuxième fondateur



Jack fût surpris en arrivant chez la jeune Léota : C’était une maison banale, qui semblait restreinte mais confortable, l’idéal pour une jeune femme seule . Mais rien n’indiquait que c’était la le domicile, d’une voyante , d’une femme extra lucide .


« euh… Léa ? Je peux vous appeler Léa ?
- Je vous en prie
- -Merci. Euh, ma remarque va peut-être vous sembler déplacée, mais …
- -Qui pourrait croire qu’une voyante habite là-dedans, hein ? Oubliez-vous, Monsieur Ravenswood, qu’on est au 21ème siècle ? Si vous vous attendiez à voir du grand spectacle, c’est raté ! Il n’y a qu’à Disneyland qu’on trouve ces choses-la ! Nous entrons ?
- -Je vous suis . »
- Ils s’installèrent dans le salon de Léota, qui ne ressemblait en efet en rien à une salle de spiritisme, excepté la table à laquelle ils s’essayèrent, qui avait une forme de guéridon.
- « Bon, Jack, que voulez-vous exactement ?
- Je veux savoir la vérité sur mon ancêtre et les « crimes » qui l’ont accusé .
- Je le savais ! Bon, commençons par le début . Je pense que vous savez que votre famille sont les pionniers de Thunder City .
- -Oui, mais à l’époque ils l’ont appelé Thunder Mesa .
- -Bien . Est-ce que Vous avez eu vent de la malédiction ?
- -Euh, J’en ai appris quelques mots en consultant les anciens journaux, mais je n’ai pas su tout reconstituer .
- -Alors ,ecoutez bien. Henry Ravenswood a fait fortune en exploitant une mine,mine qu’il a appelé Big Thunder Mountain. Il est devenu Riche et s’est construit un manoir .
- Mais venons-en à la malédiction, qui est une double malédiction.
- La mine était sacrée et protégée par un esprit indien, l’oiseau tonnerre . Mon ancêtre avait eu une vision : Tout mortel qui oserait profaner cette mine réveillera la colère du gardien qui les punira tous .
- Bien entendu, Henry Ravenswood fit fi de toute prudence et exploita la mine , et devint immensément riche . Entre-temps , sa fille était tombée amoureuse d’un jeune mineur, ça n’a pas plu à votre ancêtre .
- -Oui, je l’ai appris dans le journal intime de Mélanie .
- -Vous être mieux informé que je ne croyais . Quoi qu’il en soit, vous savez donc que les deux jeunes amoureux ont tout de même obtenu la benediction de vos parents, que le mariage était imminent . Mais si tout le monde avait oublié la malediction ; la malediction, elle ne les avait pas oublié . De plus, le manoir des Ravenswood était construit sur un ancien cimetière indien, ce qui n’était pas pour calmer l’Oiseau Tonnerre . Il agit alors : Il battit des ailes, provoquant un affreux séisme, suivit d’une violente tempête qui détruisit presque tout Thunder Mesa et fit périr tous les occupants du Manoir .
- -C’est affreux … Toute ma famille …
- -Retenez vos larmes, vous en aurez besoin après .
- Ces propos ne furent pas pour rassurer Jack
- On dit que seuls les domestiques, Jasper et Anna Jones, furent les rescapés de cette tragédie . Mais ils ne sortirent du manoir que 17 ans après la malédiction . Les rares habitants restants de Thunder Mesa les interrogèrent . Ils declarèrent que pendant presque deux decennies, ils avaient été tourmentés par une entité se faisant appeler « le phantom » . Ils l’avaient reconnu comme leur ancien employeur.
- -Henry Ravenswood ?!
- -Oui, Mais ce n’est pas fini . Au début , le phantom ne se manifestait que par le son de sa voix. Les domestiques avaient alors fouillé le Manoir pour retrouver l’origine de se son . Arrivés dans un petit salon hexagonal , ils faillirent mourir de peur : Les peintures présentes dans cette salle représentaient La jeune Mélanie , poursuivie par un destin funeste . Une fois de plus, La voix les avait interpellés
- Elle se leva et prononca, comme une leçon :
- -Il n’y a ni porte, ni fenêtre. Quel angoissant problème à résoudre : Par où sortiiiiiiiiiir ? J’ai bien peur que Vous ne soyez contraints de me suivre …
- A c moment-la, un violent orage avait éclaté, et les domestiques, comme un réflexe avaient levé les yeux . C’est à ce moment la qu’ils virent pour la première fois «le phantom : un squelette habillé en fossoyeur , qui agitait une corde. Et au bout de cette corde se trouvait le corps de Philip Tatcher …
- Quoi ? Non !
- -Calmez-vous, mon ami . En tout cas, après cette fâcheuse rencontre, Jasper et Anna n’ont jamais été épargnés par Henr, je veux dire le phantom, qui le terrorisait jour et nuit, à l’aide d’esprits invoqués par ma propre arrière grand-mère .
- Henry Ravenswood serait responsable de ce desastre alors ?
- Oui, mais ce n’est qu’une hypothèse parmi tant d’autres . Car de nombreux habitants avaient de multiples raisons d’en vouloir à Philip et aux Ravenswood ; si riches, si affluents …
- Si cette hypothèse est vraie, Je ne pourrai jamais m’en remettre Mais Je ne peux pas m’empêcher d’admirer malgré tout Henry .
- - Pourquoi donc ?
- -Même si il n’étais pas très juste envers ses employés et sa famille, il a bâti une Ville, un Empire à lui tout seul …
- -Erreur, mon ami . En verité, il avait aidé par un vieil ami à lui. Son meilleur ami, à vrai dire .
- -Que me chantez-vous la ?
- -La verité tout simplement ! Il a été aidé par son meilleur ami, qui était le croquemort de Thunder Mesa . Il s’appelait John Nuterville . »

Excélent chapitre, les repliques de léa sont extra !

Voila la suite .
Pardon d'avance, ce chapitre est un peu court !


Chapitre 9 : les confessions du notaire .




« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Jack semblait pris d’une fureur incontrôlable , il s’agitait et faisait les cent pas dans la maison de Nuterville .
- Jack, Je t’en prie, calme-toi !
- Je veux la vérité alors !
- Très bien ! Très bien ! Je vais tout te dire ! C’est vrai, nous ne partageons pas que notre amitié, mais aussi le fait d’avoir nos deux parents bâtisseurs de la ville ! Notre amitié ne date pas d’hier, nos deux familles ont toujours étés amies et partenaires !
- Mais pourquoi tu m’avais caché ça ?
- Parce que … Je ne voulais pas qu’on me haïsse comme on te hait toi, aujourd’hui …
- Mais on ne t’aurait pas haï ! John Nuterville-Je veux dire ton ancêtre- n’était pas accusé de meurtre !
- Non, mais c’était un ami de l’accusé ! Ne crois-tu pas que ça aurait suffi ! Si la ville le savait, je n’aurai jamais eu une situation aussi favorable qu’aujourd’hui !
- C’est donc tout ce qui t’intéresse ? Traître ! Misérable ! Faux Frère ! scél…
- Jack ! Tu exagères ! Je ne t’ai jamais abandonné, et j’ai aussi voulu t’aider afin de retrouver ton honneur …
- Mais tu avais plus important à faire ! D’ailleurs, pourquoi as-tu pris ma défense à la mairie ! Tu ne t’intéresse pas à moi !
- C’est faux ! Notre amitié est comme une qui dirait une coutume ancestrale, et Je ne la briserai jamais ! Je te demande pardon Jack ! Je sais que je n’ai pas été très honnête avec toi, mais Je vais me racheter ! D’ailleurs, William Birmark n’apprécie pas l’intérêt que Je te porte, Je ne pense pas faire encore long feu dans les rangs du « comité d’organisation » ! Je pense même que je vais le quitter de mon propre chef .
- John , c’est sincère ?
- Je comprends que tu puisses douter de ma parole, mais oui, ça l’est .
- Viens là, vieux frère !
Ce que Nuterville avait pris pour une attaque était en réalité une étreinte de la part de Jack. La réconciliation était officielle .
-Jack, mon honneur est impliqué aussi désormais . Je crois qu’on va reprendre les recherches !
-On commence par quoi ?
Je crois qu’il faut que Je t’explique quelques histoires de ma propre famille .
Mon ancêtre, dont J’ai hérité du nom, s’était installé comme croquemort dans Thunder Mesa . Choix quelque peu lugubre, Je te l’accorde . C’est d’ailleurs dans des cercueils qui proviennent de son ancienne boutique que reposent ton ancienne famille .
- Ils étaient vraiment amis jusqu’à la mort…
- Bref, bien que fondateur au même titre qu’ Henry Ravenswood, Il a choisi de s’installer comme modeste croquemort ? Pourquoi ? Parce qu’il était fasciné par la mort et l’au delà . Un jour, pour en savoir plus, il fit appel à une voyante, Léota .
L’ancêtre de Léa lui apprit quelques trucs, ainsi qu’une possible malédiction…
-La malédiction de l’oiseau tonnerre ?
-Précisément. Croyant fortement donc à ces histoires, Il avait tenté de mettre en garde son vieil ami, mais ne réussit guère . Jusqu’au bout, pourtant, il ne l’abandonna pas, et mourut avec lui, le soir de la terrible malédiction .
C’est pourquoi Je me sens terriblement coupable Jack ! Mon ancêtre a suivi son meilleur ami jusqu’au bout, Je vais faire de même . On va contre-attaquer !
-Génial ! Direction : les documents de la ville …

Très intéressant bravo!

merci Lélia

math a écrit:

D’ailleurs, William Birmark n’apprécie pas l’intérêt que Je te porte, Je ne pense pas faire encore long feu dans les rangs du « comité d’organisation »ue quelques histoires de ma propre famille .

A fatal eror has occured.

Faire long feu signifie être de courte durée.

Mais sinon c'est bien !

Voici le chapitre 10


Chapitre 10 : les vestiges de la puissance

Le duo amical était de retour. Mais c’était un désormais un trio, formé par trois descendants des plus importants personnages de Thunder Mesa : Jack Ravenswood, John Nuterville, et Léa Léota. Ceux-ci avaient decidé de tirer au clair l’affaire Ravenswood.
Tous trois s’étaient alors retrouvés chez Nuterville, afin de mettre au point un « plan de bataille ».
« Bon, qu’est-ce qu’on fait Jack ?
- Ben… selon moi, il faut aller là où on pourra apprendre le plus de choses…
- Je ne vois pas d’autre endroit que chez moi, là où on a accès à toutes nos archives…
- Et que diriez-vous d’aller sur place ?
- La voix mystérieuse et envoutante de le voyante s’était fait entendre .
- Sur place, Léa ?
- Bien sûr John ! Le manoir Ravenswood était bien quelque part, non ?
- Euh…
- Alors nous devons nous rendre sur place !
- Et dire qu’on y a même pas pensé plus tôt…
- Moi, Je ne demande que ça , mais ça fait des années que je Vis à Thunder City, Je n’ai jamais vu le manoir de mon ancêtre, ni même la moindre trace de Thunder Mesa !
- Le site a été classé comme site archéologique. Mais à cause du danger d’effondrement suite au séisme, il est fermé depuis belle lurette .
- Vous avez raison, Léa, Vous voyez vraiment avec votre troisième oeuil…
- Non, Je sais juste lire …
- Pardon ?Mais vous êtes aveugle !
- Pensez-vous qu’il en a toujours été ainsi ? Quand Je suis arrivée ici, il a bien fallu que Je trouve un plan ou un guide ! Bon, Je connaissais la triste histoire de Thunder Mesa, quand j’ai vu que le manoir était devenu un site archéologique, la curiosité m’a poussé à me diriger vers cet endroit . J’avoue que ça m’a un peu attristé de voir cet ancien manoir resplendissant usé par le temps et la catastrophe naturelle… Mais encore plus curieuse que jamais, j’ai bravé l’interdit, et malgrès un danger d’effondrement, j’ai enjambé les grilles qui délimitaient la zone. Malheureusement, le terrain avait effectivement été endommagé par les secousses. Alors, je glisse sur une marche délabrée, et tombe sur la grille, les yeux crevés par les pointes … mais on ne peut me retirer mon troisième oeuil, et celui-ci fonctionne toujours ! C’est pourquoi Je sens qu’il nous faut retourner au lieu de la malédiction.
- Léa, je peux comprendre ça, mais Sauf votre respect, moi je n’ai que deux yeux, et j’y tiens !
- J’ai commis une erreur, car j’y suis allée par plaisir, par curiosité ! Je continue d’ailleurs à penser que c’est là ma punition. Mais cette fois-ci, nous devons y aller par obligation !
- Bon, ben …
- On a pas le choix Jack ! Enfin si : On a le choix de rester à Thunder City et d’être traités comme des gibiers de potence jusqu’à la fin de nos jours…
- Et si On quittait Thunder City ?
- Et à quoi ça sert ? Je crois bien que l’ »effet Ravenswood » ne se limite pas qu’à la ville…
- Bon ben… on reste, on tire cette affaire au clair, au risque de finir ecrasés, empalés, aveuglés, traumatisés, ou je ne sais quoi…
- La vie est belle, mon ami !
- Oh oui, Monsieur Nuterville ! Quelle douce vie … »
- La nuit était tombée, le trio avait passé presque la journée à discuter de leur expédition. Léa allait êtred’un grand secours mais elle était trop mystérieuse , ses dernières paroles avaient troublé les deux acolytes : « J’ai l’impression que cette histoire changera bien plus que trois existences ».
- « Qu’est-ce qu’elle a voulu dire à ton avis ?
- - Aucune idée, Jack.
- Peut-être qu’elle compte faire un site historique, et que cela changera l’existence de toute la ville ?
- Bien sûr, et elle s’autoproclamera mairesse …
- Et elle chassera ce cher Birmark à coup de fusil ! »
- Ces plaisanteries ne semblaient pas de bon goût pour tout le monde : l’ombre qui épiait l’intérieur de la maison depuis le début de la journée semblait outrée, juste avant de s’enfuir bruyamment…
- Qu’est-ce que c’était ?
- Sais pas ! Ca venait de la fenêtre ! »
Dans l’obscurité qui commençait à s’installer, Jack et John ne purent que percevoir le bruit des pas qui s’éloignait…

Bon travail !

l'chat m'a motivé en postant le suite de sa fic, je fais de même :

Chapitre 11 : enquête dans le passé


C’était le jour J . Une agitation hors du commun s’était emparé du sommeil des trois complices, une agitation qui précédait généralement un grand événement . Cette fois-ci, l’évènement, c’était une enquête, une recherche. Le rendez-vous avait été pris chez Nuterville. Jack avait passé la nuit chez son ami, tous deux étaient en train d’attendre Léa. Elle arriva enfin .
« On y va ?
-On y va.
-Alors, allons-y.
-Léa, êtes-vous déjà entrée en contact avec les esprits ?
-Euh, Eh bien…
-Oui ?
-Je dois vous avouer une chose, messieurs. En vérité, je suis deux .
-Deux ?
-Que voulez-vous dire ?
-La vérité, Jacky. En réalité, mon corps abrite deux esprits : le mien et celui de Léota.
-Ben, Vous vous appelez bien Léota ,non ?
-Bon, pour faciliter les choses, appelez-moi désormais Léa, rien que Léa . Mais Je ne suis jamais seule, Léota est toujours avec moi.
-Léota ? Vous voulez dire votre ancêtre ?
-Précisément, jeune homme !
La voix de la voyante avait changé, elle était plus chevrotante et plus agressive .
L …Léota ?
-Oui, Jack, mon arrière petite-fille ne vous a jamais rien dit ? A propos de son accident ?
-Euh,oui mais. Vous,vous…
-Nuterville intervint : Vous avez partagé son corps pour lui permettre de voir ?
-Exactement !
-Oui, avant, quand mon esprit était seul dans mon corps, je n’était qu’une humaine ordinaire, et c’est avec cette « cohabitation » que j’ai pu partager le don de voyance avec Léota. Mais J’ai fait ça aussi pour lui rendre service…
-Pas un mot Léa !
-Léota ! Ils y a bien un moment où ils le découvriront !
-En effet, mais ce moment n’est pas encore arrivé, et ils le découvriront par eux-mêmes , et …. AAAAAAAAARGH ! Il m’appelle ! Au revoir, mon enfant.
Léa tituba, manqua de trébucher, mais se rattrapa.
-Jack la questionna : Elle…Elle est partie ?
-Oui, Je ne suis désormais plus qu’aveugle, jusqu’à ce qu’elle revienne.
-ça lui prend souvent d’aller et venir comme ça ?
John ! Sois respectueux !
-Tout va bien Jack. Pour vous répondre, Nuterville, oui, ces va et viens sont de plus en plus fréquents… il a se passer des choses…
-Euh… bon ; en avant alors »
Ils prirent le chemin qui menaient à l’ancienne ville, les vestiges de Thunder Mesa, composées du manoir et de la Big Thunder Mountain désormais à jamais désaffectée et condamnée.
« Marchons avec prudence, une bande d’aveugles ne pourrait pas faire gran-dchose
-Pas besoin de me le dire deux fois ! »
Chacun enjamba avec la plus grande précision et la plus grande prudence les grilles qui délimitaient le site archéologique, les deux hommes apportant leur aide à Léota.
Jack sentit des rougeurs s’emparer de son visage tout le temps que Léota entourait ses mains autour de son cou. Celle-ci avança,laissant ses compagnons un peu en retrait :
-Jack ?
-Euh… oui ?
-Tu la trouves jolie, n’est-ce pas ?
-Plutôt, oui…
-Je tiens à vous informer que Je sus aveugle, mais pas sourde !
-Pardon, on discutait…
-Après le travail ! »
Ils commencèrent par faire un « tour du propriétaire », découvrant un petit cimetière, caché par le côté droite de la maison. L’entrée du site était réduit à une petite grille ; désormais défoncée.
Jack lut l’inscription qui était sur la grille :
« Boot Hill, la colline de la botte…drôle de nom pour un cimetière, vous trouvez pas ? Euh…John ? Léa ?
-Ici Jack! On est entrés! Viens voir, Je crois que c’est le cimetière familial des Ravenswood ! »
John avait raison, dans ce cimetière se trouvaient les tombes de toute la famille :Henry, Martha, Mélanie, même les domestiques Jasper et Anna Jones, et une tombe commémorative pour tous les mineurs qui ont péri dans le tremblement de terre. L’inscription qui ornait les cercueils des domestiques paraissait étrange pour Jack et ses amis : « kept the master happy » sur le cercueil de Jasper, et « kept the master happier » sur celui d’Anna. Il y avait également des tombes de la famille des « Murphy »,Ballard… inconnus aux bataillons.
« Bon,Je crois qu’on a fait le tour pour ce charmant endroit, on continue ?
-Allons-y, répondit Léa à John. »
Ils repartirent très vite, si vite qu’ils n’eurent sûrement pas le temps de remarquer un son qui semblait s’échapper du cimetière, une sorte de « bong bong », et ils ne purent voir non plus une fenêtre du manoir s’illuminer temporairement.

Génial !

Super!! Continue.

Suite ! Gnaaaaa !

Chapitre 12 : messes basses


L’entrée du manoir et du cimetière étaient séparés. La grille d’entrée de la maison était ornée d’une plaque superposée d’une petite tête de démon. Sur cette même plaque était écrit « Non Omnis Moriar ».
« « Je ne meurs pas totalement »… décidément, je descends d’une joyeuse famille…
-Euh, il est vrai que votre aïlleul était un peu … austère…
-Euh Jack, Léa, Je m’éloigne un peu, je reviens…
-Fais attention aux glissements ! Où va-t-il,à votre avis ?
-Vous vous rappelez avoir découvert que vous et lui ne partagiez pas seulement votre amitié ?
-Eh bien oui, il est lui aussi le descendant d’un fondateur de la v… vous pensez qu’il veut lui aussi, retourner dans la demeure de son passé ?
-Précisément…
-John, attends-nous !
-Jack, allez-y, si vous voulez, moi je…je vais rester ici
-Vous êtes sûre,Léa ? Vous avez perdu la vue ; si il vous arrivait un malheur,je…
-Ne vous inquiétez pas pour moi, allez rejoindre votre ami. »
Léa le regardait d’un air presque suppliant. Sa chevelure brune, animée par la légère brise, cachait à moitié son visage. Jack aurait voulu la regarder plus longtemps… il tourna finalement les talons, et alla rejoindre John. Une fois que Léa fut seule, Léota intervint…
« Dis donc toi…
-Tiens, il t’a laissé sortir ?
-Non, il ne me laisse jamais sortir. Je laisse toujours derrière moi une illusion, qui garantit ma présence permanente, en apparence. Est-ce qu’ils savent ?
-Non…
-J’ai senti ce regard. Tu devrais avoir honte de manipuler les gens ainsi…
-Mais cette fois-ci, je n’ai manipulé personne… ce regard s’est imposé de lui-même… Jack est beau, Tu ne trouves pas ?
-Tu sais, les critères de beauté de mon époque ne sont pas les même qu’aujourd’hui ! Pour ma part, Je le trouve trop chétif, un visage trop naïf et sa coupe de cheveux frise le ridicule… et permets-moi de remarquer qu’étant aveugle, je ne vois pas comment tu pourrais le trouver beau
-Les aveugles ont d’autres facultés de perception, tu devrais le savoir . Et il m’arrive parfois de le voir en rêve,et…
-Ils reviennent ! Pardonne-moi, je vous quitte.
-Alors, qu’avez-vous trouvé ?
-Juste l’ancienne « maison » du croquemort …
-Oui, il avait le même nom que moi : John .N. Nuterville.
-Pourquoi êtes-vous entrés ?
-Je voulais juste voir la maison de mon ancêtre, c’est tout !
-Jack ? Vous nous excusez un instant ?
-Euh… bien sûr, Léa, tout ce que Vous voudrez… »
Léa et John s’éloignèrent.
« Maintenant qu’il ne risque pas de nous entendre, qu’êtes-vous venu cherchez au cabinet du croquemort ?
-Etes-vous sûre de vouloir connaître la vérité ?
-La vérité, Je la connais partiellement… alors ? Qu’avez-vous fait chez le croquemort ?
-Je voulais vérifier si il était toujours la…
-Est-ce le cas ?

-Non.. Il a disparu…
-Voilà pourquoi il était dans le cimetière, quelqu’un l’a déplacé…
-Comme pour ajouter la dernière pièce du puzzle ?
-Exactement !
-Mais qui ? Vous savez aussi bien que moi ce qui se passerait si une telle chose devait se produire !
-Justement ! Je ne sais pas qui c’est, mais j’ai l’impression que le mystère s’obscurcit, chaque fois que nous nous en approchons de plus en plus …
-John ? Léa ? Où êtes-vous ? On pourrait peut-être avancer un peu, non ?
-Allons-y, quitte à ce que le mystère devienne complet… »
Ils rejoignirent Jack, et le trio, ressentant tout à coup une étrange angoisse, sembla se figer. Léa tremblait, de plus en plus fort, si fort qu’elle fût prise d’un malaise ! Alors qu’ elle allait se fracasser le crâne contre le sol, Jack la rattrapa in extremis . Quelques tapes douces et quelques mots lui firent reprendre conscience .Jack rougit comme une tomate lorsqu’il reçut ce remerciement de la part de la non-voyante : un baiser sur le joue.
Après cet épisode, ils marchèrent de nouveau, gravirent avec la plus grande prudence les marches désormais bancales et glissantes de l’escalier qui menait aux portes de la maison. Ils se figèrent à nouveau.