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 Une âme, un coeur pour ton bonheur.

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JORIS
Fantôme prisonnier du manoir
JORIS


Masculin Age : 33
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptySam 20 Sep 2008 - 0:09

Génial !
Je suis content de retrouver ta fiction Lelia !
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30Seconds Phantom
Squelette farceur
30Seconds Phantom


Féminin Nombre de messages : 567
Date d'inscription : 11/07/2007

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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptySam 20 Sep 2008 - 8:42

Super!!! thumright
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http://web.me.com/infowma/Phantom_Manor/Intro.html
Lelia
Fantôme prisonnier du manoir
Lelia


Féminin Age : 42
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyLun 22 Sep 2008 - 21:50

Bon j'avais écrit hier deux chapitres...ils ont entièrement disparus... Shocked
Quid?
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luciole
Visiteur craintif
luciole


Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 30/08/2007

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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyLun 22 Sep 2008 - 22:15

Quelle horreur ! Ils ont disparu avant même que je puisse les lire ! Crying or Very sad

Tu ne pourrais pas les remettre s'il te plait Lelia ? quand tu pourras ?...
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Lelia
Fantôme prisonnier du manoir
Lelia


Féminin Age : 42
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 7:57

XLIX.

L’endormissement d’Anna Jones s’opposait durement à la réalité qu’encaissait à présent Phantom Canyon. Un vent puissant balayait de lourds nuages et une effroyable découverte avait bouleversé les habitants : chargé cette semaine du nettoyage du tableau noir le Petit Billy Stenson avait trouvé son institutrice au bout d’une corde. Terrifié il s’en était encouru en hurlant. Son père, soucieux de le faire taire, l’avait alors raccompagné à l’école afin de confronter son fils à ses mensonges. Mais la mine à présent bleue de Miss Marple, doublée de la découverte du corps ensanglanté de Sally mirent fin à son scepticisme. Le père et l’enfant sortirent, dans un même cri, du bâtiment.
La nouvelle fut rapidement propagée et les hypothèses variaient au gré des rafales de vents : doubles meurtres, assassinats, puis suicide… Vers 12h, chaque membre de Phantom Canyon avait sa propre version de l’histoire.
Assis à son bureau, le maire pianotait de ses doigts boudinés le buvard de son pupitre. Phantom canyon n’avait jamais été exclue de quelques incidents ou disparitions, mais c’était la première fois qu’on y commettait véritablement un meurtre. De plus l’identité des deux victimes le plongeait dans un gouffre diplomatique : d’un côté Miss Marple, unique institutrice de la ville était la meilleure amie de son épouse, de l’autre Mademoiselle Sally gouvernante de Mélanie Ravenswood…
Si son épouse s’était déjà fait entendre sur le sujet, hurlant au complot et sommant le maire de mettre fin à ces diffamation, Henry Ravenswood n’avait toujours pas donné le moindre signe, malgré l’envoi d’un émissaire plus de deux heures auparavant. Le maire appréciait Henry Ravenswood, ou plutôt il appréciait sa situation et sa richesse, celles-ci avait rendus la ville célèbre et augmenté son nombre d’habitant de manière exponentielle. Cependant Ravenswood n’était pas un homme facile, fier et colérique, il était conseillé de ne pas provoquer sa fureur. Comment réagirait-il à l’annonce de la macabre découverte ?
Transpirant à grosses gouttes le maire s’épongea avec un mouchoir propre et soupira en entendant la voix outrée de son épouse derrière la porte : la journée serait longue.

Au même moment Henry Ravenswood scrutait sa demeure depuis son bureau à Big Thunder Mountain. La nouvelle lui était parvenue il y a deux heures, mais, perdu dans ses pensées, Henry n’avait pas encore fait le moindre geste. Il se rappelait le visage de sa fille durant la nuit dernière, son clame, sa tristesse et enfin ses paroles :
« Sally est morte. »
Mélanie l’avait su, elle l’avait ressenti et avait choisi de supporter seule son chagrin. Quelque chose n’allait pas. Malgré plusieurs décisions draconiennes, Mélanie continuait de sombrer dans la solitude et l’obscur. Henry soupira en voyant quelques hommes verser le contenu dans leur seaux dans un immense coffre en métal, la poussière d’or s’accumulait chaque jour un peu plus.
« J’ai voulu cette richesse, pour moi et les miens » Pensa-t-il.
« Je la croyais nécessaire à notre bonheur. »
Celui que l’on nommait maintenant « le Maître Ravenswood » fut parcouru d’un vaste frisson. Les regrets ne faisaient pas partie de sa nature et malgré son état d’esprit, Henry refusait de céder à la désillusion. Sans plus attendre il sortit de son bureau, et partit en direction de Phantom Canyon.

Lorsqu’Anna Jones émergea de son profond sommeil elle constata que le vent faisait rage et que malgré cela, l’activité de la ville ne s’était guère ralentie, au contraire elle semblait mue par une excitation inhabituelle. Jasper dormait toujours, un filet de bave s’échappait de sa bouche entrouverte. Anna soupira et ne put s’empêcher de penser à Henry Barkle.
« Agis au lieu de regretter. » Pensa-t-elle. Sans perdre un instant elle passa dans la salle de bain.

Henry salua le maire, refusa le verre de whisky qu’il lui proposa et demanda à voir les corps sans plus attendre.
« Nous avons placé les corps dans l’écurie, trop de curieux passaient à proximité. »
Henry regretta cet acte, il aurait voulu voir la scène…
« Dans ce cas, je veux voir Stenson, je veux qu’il me décrive la scène. »
Le maire hocha de la tête et fit mander Tom Stenson. Un vacarme assourdissant recouvrait maintenant toute activité : le vent redoublait d’ardeur.
« Nous devrions peut-être attendre que le climat soir plus propice. » Dit le maire.
« Auriez-vous peur de prendre froid ? » Rétorqua Henry sans même lui jeter un regard.
En silence ils attendirent Tom Stenson.

Anna sortit de la large cuve en étain, son corps nu frissonnait. Avant de s’entourer d’une serviette elle s’admirât dans le miroir écaillé ornant la salle de bain. Grande, élancée, une peau blanche et douce, des seins généreux, et des hanches voluptueuses, le tout relevé par de magnifiques cheveux roux et des yeux noisettes. Anna était belle et en ce court instant d‘observation elle en fut satisfaite. Dehors le vent soufflait violemment, des bruits de craquements pouvaient se faire entendre. Entourée d’une serviette, la jeune femme jeta un coup d’œil à la fenêtre. Le temps avait eu raison de l’agitation, les rues étaient à présent vides. Anna Jones sentit un curieux sentiment l’envahir, un sentiment de plénitude, de bien être et d’excitation. Anna se sentait électrique.

Henry avait observé la rue principale se vider, le vent rugissait. Un court instant il pensa à la mine : là-bas aussi les hommes avaient certainement interrompu le travail afin de s’abriter.
Tom Stenson tardait à venir et le maire semblait de moins en moins se soucier des cadavres.
« Le temps est exécrable, mieux vaudrait reporter cette affaire à demain. » Murmura-t-il.
« Un vent un peu trop puissant lui fait peur. » Pensa Henry.
« Et dire que cet homme symbolise Phantom Canyon ».
Mais en voyant la rue déserte Henry ne pu s’empêcher de penser avec ironie que finalement le maire représentait assez bien la ville…
Enfin Stenson passa la porte.
Anna avait envie d’ouvrir la fenêtre, de ressentir la puissance du vent, elle avait toujours apprécié ce genre de temps. Mue par son instinct Anna décida d’arborer sa plus jolie robe. Dans un rire elle remarqua que les ronflements de Jasper parvenaient encore à couvrir le bruit pourtant puissant du vent.
« Quelle délicatesse » Ironisa-t-elle.

Stenson balbutiait depuis plusieur minutes :
« Le corps de Miss Marple se balançait au bout d’une corde, au beau milieu de la salle de classe. Quant à Miss Sally… elle a été poignardée au cœur. »
« Avez-vous trouvé autre chose ? » Demanda Henry. « Un mot ? Un objet ? »
« Vous savez j’étais sous le choc, et le petit aussi…On est parti sans demander notre reste ! »
Henry se tourna vers le maire.
« Quelqu’un a-t-il fouillé la salle de classe ? A-t-on trouvé une piste ? Des indices ? »
Le maire regardait par la fenêtre avec inquiétude, le toit de sa demeure craquait de manière inquiétante.
« Enfin Ravenswood, vous savez que nous n’avons guère l’habitude de ce genre d’évènements, Phantom Canyon est une ville respectable… »
« Dois-je vous rappeler que si elle l’est c’est en grande partie grâce à l’or de ma mine ? »
Sur ces mots le maire faillit s’étrangler.
« Je ne vois pas ce que cela à avoir avec cet…accident. Nous apprécions votre présence parmi nous à sa juste valeur… ».
« Je veux connaître la vérité sur cet incident, comme vous l’appelez, je veux savoir ce qui est vraiment arrivé à ma gouvernante. »
Silence.
« Ma fille y était très attachée. »
Dehors le vent hurlait.
Le maire était de plus en plus mal à l’aise.
« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, afin de tirer cette histoire au clair, cependant ce temps rend l’investigation difficile. Du moins pour aujourd’hui. »
Tom Stenson sortit alors de sa réserve : « Msieur le maire a raison, ce vent est affolant, chacun est rentré chez soi… »
Henry sentit monter la colère, le vent ne l’avait jamais gêné au contraire, il voyait en lui un symbole de puissance.
« Puisque vous ne souhaitez pas aller plus loin aujourd’hui, puis-je avoir les clefs de la salle de classe et de l’écurie ? Je tiens à me faire rapidement une idée des évènements. »
« Vous n’allez tout de même pas vous y rendre par un temps pareil ? Bégaya le maire. Mieux vaudrait que vous restiez ici…. » Sur ces mots quelques tuiles du toit se soulevèrent et atterrirent à dix bon mètre dans la rue principales.
« Oh mon dieu ! » S’écria le maire.
Henry en avait assez.
« Les clefs, je vous prie ! »
Les yeux écarquillés du maire et de Stenson se rencontrèrent, sans un mot, le maire tendit les clefs à Henry.

Anna Jones se trouvait à présent à l’entrée du Saloon, quelques habitués barricadaient les fenêtres avec des planches. Le barman ne put s’empêcher d’éclater de rire en la voyant descendre.
« Et puis-je savoir où Mademoiselle Jones à l’intention d’aller dans cette splendide tenue ? Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué la plupart des gens désirent RESTER à l’intérieur. »
Anna ne répondit pas, elle se sentait légère et sensuelle. Quelque chose allait se passer, elle le sentait. C’est alors qu’elle vit : d’un air déterminé un bel homme aux cheveux buns traversait la rue. Le vent ne semblait pas le gêner, il marchait fièrement, une paire de clefs en main.
Le cœur d’Anna battit à tout rompre.
« Le voila. » Se dit-elle. Elle voulu crier afin d’attirer son attention, mais le vent couvrirait le son de sa voix. La jeune femme regarda donc Henry Ravenswood se diriger vers l’autre bout de la rue.
Celle-ci était déserte et personne n’accompagnait le bel homme.
« Voici ta chance Anna, saisi-là ». La demoiselle avait l’impression que le vent venait de prononcer ces paroles. Elle jeta au barman un air de défi et poussa la porte.
« Anna ! » s’écria le barman, bon dieu ce n’est pas un temps pour faire un tour ! Reviens ! »
Mais son conseil n’eut aucun écho, Anna s’éloignait à présent, marchant de biais par la force du vent.

Henry avançait d’un pas décidé, le vent balayait son visage, il était seul dans une ville déserte.
Pour la première fois depuis longtemps un immense sentiment de liberté l’envahit.
Anna le suivait discrètement à une dizaine de mètres, sa plus jolie robe, vert-émeraude flottait derrière elle. Elle se sentait mue par une force implacable, rien n’aurait pu l’arrêter. Au loin elle vit son ancien amant entrer dans l’écurie de Phantom Canyon.
Henry eut un certain mal à refermer la lourde porte en bois derrière lui, le vent était impressionnant, il devait le reconnaître. Une petite fenêtre éclairait faiblement la pièce, Henry voulait examiner les corps de la manière la plus précise possible, il décida donc de décrocher une lampe à huile de son clou et d’allumer celle-ci. C’est alors qu’il vit les corps, recouverts de linceuls blanc ils avaient été allongés côtes-à-côtes sur la paille. La perspective de se retrouver seul en plein tempête dans une écurie mal éclairée en compagnies de deux corps sans vie en aurait effrayé plus d’un. Mais Henry Ravenswood restait d’un calme olympien. Lentement il souleva le linceul blanc. La description faite par Stenson quelques instants plus tôt avait le mérite d’être fidèle : Miss Marple était bleue et son cou portait les traces de brulures rouges, ses yeux étaient clos et sa bouche entrouverte en un rictus inquiétant. La cause se sa mort était bien la pendaison.
Henry pu également remarquer que son cou s’était quelques peu déformé sous le choc et que sa clavicule était déboitée.
L’examen de Sally faut plus pénible : la gouvernante avait toujours donné entière satisfaction à la famille, c’était une jeune fille douce et cultivée. Henry se rappelait présent les liens étroits qui unissaient la jeune fille à Mélanie. Celle-ci considérait Sally comme sa confidente, sa seule amie. Pourtant un jour Sally avait décidé de quitter le manoir et de s’enfuir sans en informer quiconque. Les causes de son départ étaient obscures : Sally avait longtemps protégé Mélanie, elle avait entraperçu le mal-être qui frappait la fillette. Elle semblait comprendre la situation et semblait décidée à épauler la famille. Et cependant elle était partie, quel incident avait pu la pousser à prendre une telle décision ?
Henry soupira en pensant qu’il ne le saurait sans doute jamais. Doucement il se pencha sur le corps sans vie de la gouvernante, son visage doux avait les traits tirés, ses ongles sales marquaient les traces d’une luttes. Henry examinât le torse : un stylet était profondément enfoncé dans le cœur. Le choix de l’instrument et le lieu où avait été retrouvée Sally ne laissait que peu de doutes : Miss Marple avait assassiné Sally, même si une fois encore le mobile semblait flou. La vieille institutrice n’avait jamais apprécié les Ravenswood, mais de là à tuer quelqu’un…
Henry fut soudain pris d’une profonde mélancolie, toute l’affaire était bizarre, mais qu’est-ce qui ne l’était pas dans la vie des Ravenswood ? Il avait engendré cette vie, il l’avait provoquée. Gloire et fortune avaient surgi mais avec elle solitude et incompréhension. Le statut d’homme puissant mais craint collait à présent à la peau de Ravenswood, le secret de sa réussite l’isolait chaque jour un peu plus, son épouse bien que dotées de nombreuses qualités, ne pouvait le comprendre. Quant à sa fille…Mélanie était la prunelle de ses yeux, le véritable amour de sa vie, mais elle lui échappait. Mélanie était frappée d’un mal que son père ne parvenait à cerner avec exactitude. Henry était seul. Les yeux emplis de larmes il recouvrit les corps et se prépara à sortir. Le bruit du vent n’avait pas faiblit.

Henry Ravenswood se trouvait dans l’écurie depuis une bonne quinzaine de minutes, affrontant le vent et le froid Anna Jones se tenait contre la porte. Elle avait atteint l’écurie deux à trois minutes après Henry, elle allait pousser la porte quand la peur l’avait envahi.
Elle avait passé la nuit à échafauder des plans, à imaginer des scènes, à se convaincre que récupérer Henry serait chose aisée… Mais rien ne remplace la réalité et en cet instant, seule à seule avec son destin Anna avait peur de l’échec. Soudain un bruit vint de l’intérieur, on poussait la porte. Prise de panique Anna se réfugia sur le coin de l’écurie et attendit qu’Henry s’éloigne. Elle constata qu’il se dirigeait à présent vers l’école. Elle ne voulait, elle ne devait pas laisser passer sa chance, le vent était son allié, elle et son ancien amant était seul au monde. La vue du dos long et puissant de son amant lui fit perdre toute réserve. Il était le seul homme qu’elle ait jamais aimé. Henry venait de rentrer dans la salle de classe. La pluie commença à tomber, Anna couru.

Henry Ravenswood se trouvait à présent dans la classe, la corde de Miss Marple trainait toujours sur le sol et des traces de sangs couvraient ça et là le plancher, celles-ci permirent à Henry de comprendre le meurtre de Sally : quelqu’un l’avait poignardée au milieu de la classe, puis l’avait cachée dans le débarras.
La colère monta, mêlée au désespoir : tout cela n’avait aucun sens. Henry tenta de passer en revue le départ de Sally… Soudain un objet sombre attira son regard : sombre et allongé il s’étendait sur un banc. Henry s’en approcha, son identification l’ébranla : il s’agissait d’une plume de corbeau.
Henry tomba à genoux, serrant la plume dans sa main, des images ressurgirent.
« Occupe-t-‘en » Avait-il dit.
Tout était clair, le mobile de Miss Marple importait peu, Sally était morte par sa faute.
Lentement il pleura.
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 7:58

LXX


Violemment la porte s’ouvrit, laissant entrer une silhouettes aux courbes divines. Anna venait de pénétrer dans la pièce, les cheveux trempés, sa jolie robe collant à sa peau. Elle fouillait la pièce du regard. Henry ne comprit pas immédiatement, il jeta à la visiteuse un regard incrédule. Enfin leurs yeux se croisèrent. Anna avait rassemblé tout son courage afin de passer la porte, mais à ce moment précis elle ne savait que faire à part le dévorer des yeux. Il n’avait que fort peu changé, cheveux bruns, yeux vert, carrure puissante… Cependant elle avait pu constater lorsqu’elle l’avait suivi que son port s’était modifier, il marchait à présent la tête haute, l’allure fière et noble. Des qualités qui attiraient encore un peu plus la jeune femme.
« Anna Jones. » Murmura Henry. Elle n’avait pas changé, ses yeux noisettes, ses cheveux roux, sa beauté aguicheuse… Anna était trempée, Henry en conclut qu’elle avait du attendre à l’extérieur plusieurs minutes, elle l’avait suivi. Sa robe la moulait délicieusement. Elle le dévisageait mais semblait apeurée. Lentement, il se releva.
Des souvenirs revinrent à l’esprit d’Henry : la première fois où il l’avait vue, le première fois où ils avaient fait l’amour et enfin leur dernière rencontre, lorsqu’Anna lui avait annoncé son départ et leur rupture. Cette dernière pensée laissa un goût amer dans la bouche d’Henry soudain, il se sentit en colère.
Elle le regarda s’avancer, elle ne pouvait plus bouger il fallait qu’elle se ressaisisse, qu’elle trouve les bons mots. Henry avançait toujours. Elle ne pouvait rester là, elle voulait le défier. Elle se mit à marcher vers lui, quelques pas plus tard ils étaient face à face. Chacun avait eu son lot d’émotion durant la journée, chacun d’eux se sentait seul et exténué.
Henry rompit le silence :
« Que fais-tu là ? Je te croyais à Washington ? » La voix était dure.
« Je ne vois pas en quoi cela te regarde… Barkle. » Répondit-elle.
A l’écoute de son ancien nom Henry tressailli, plus personne n’osait l’appeler ainsi, Anna n’avait-elle donc aucune idée de sa réussite ?
Anna sentit le frémissement d’Henry, elle avait visé juste, elle avait désormais l’avantage. Elle se devait de le malmener, une seule preuve de faiblesse lui ferait perdre la partie. Elle ne devait pas montrer son jeu.
« Je m’appelle Ravenswood. » Répondit-il sur la défensive.
« Sache que tu ne peux rien m’imposer, je t’appellerai comme j’en ai envie… Barkle. »
La manœuvre fut vite comprise par Henry, il décida de ne pas se laisser faire.
Il lui attrapa le bras :
« Pourquoi laisserai-je une parfaite inconnue me traiter de la sorte ? si je me rappelle bien, tu étais la première à te moquer de ce nom et de son manque de grandeur… »
Un éclair passa dans les yeux d’Anna. Elle ne devait pas se laisser dominer.
« Il manquait de grandeur certes, mais Henry Barkle ne m’aurait jamais parlé de la sorte. »
« Henry Barkle t’aimait et tu l’as quitté. » Répondit Henry.
« Henry Ravenswood m’aimera à son tour » Rétorqua Anna.
Henry passait de la colère à la stupéfaction, de la surprise, à l’admiration. Anna n’avait pas changé, elle semblait la seule à pouvoir l’égaler. Mais elle avait été également la seule à l’abandonner. Et cela il ne pouvait l’accepter.
Anna le dévorait des yeux, le seul contact de sa main sur son bras l’avait électrisée. Lentement elle leva son bras libre et caressa la joue d’Henry.
« Journée difficile Monsieur Ravenswood ? »
Henry se taisait. A quoi voulait-elle en venir ?
Il saisit le deuxième bras.
« Arrête cela tout de suite Anna ! Pourquoi es-tu revenue ? »
Il ne se laissait pas faire, elle devait être franche, ou perdre la partie.
Anna prit une profonde inspiration :
« Rien se s’est déroulé comme je l’avais prévu. Je me sentais perdue et seule, j’ai décidé de rentrer. »
Elle semblait sincère.
« A la minute même où j’ai mis un pied à Phantom Canyon j’ai voulu te revoir, te dire que j’avais eu tort… »
« C’est au Saloon que l’on m’a expliqué que Barkle était devenu Ravenswood. »
Henry l’attira vers lui, serrant ses poignets un peu plus fort.
« Et tu as décidé de vérifier si tes charmes fonctionnaient aussi bien sur le maître que sur le minable ? » Dit-il.
« Surtout ne pas lui mentir, il le sentirait. » Pensa-t-elle.
« J’ai passé la nuit à te haïr et à m’en vouloir ».
« Me haïr ? »
« De ne pas avoir été à ce stade plus tôt, de ne pas t’être dévoilé avant… Cela m’aurait retenue. »
Henry n’en croyait pas ses oreilles.
« Tu me reproches d’être parvenue là où je suis ? »
« Non je te reproche de ne pas m’avoir emmenée avec toi, tu as tout gâché. »
Soudain Anna se débâtit.
« Lâche-moi ! »
Henry serra un peu plus.
« Si tu m’avais vraiment aimé tu ne serais jamais partie. »
Haineuse Anna lui répondit :
« Et toi tu aurais fait fortune plus vite. Je ne pouvais pas rester avec toi, tu n’étais qu’un minable, tu n’avais aucune ambition. »
Ces mots frappèrent Henry, il vit alors la situation sous un autre angle.
L’ambition d’Anna ressemblait étrangement à la sienne, tous deux étaient deux êtres
aspirant à la réussite, leur passion les avaient aveuglé et aucun des deux n’avaient baissé les armes à temps.
Il lâcha une de ses mains pour lui enserre la taille, il tenait à présent Anna Jones dans ses bras. Leurs souffles étaient courts.
Anna murmura :
« Puis-je savoir ce que tu as l’intention de faire ? »
Milles et une pensées traversèrent Henry, la journée avait été rude et aucun réconfort ne l’attendait au manoir. Il se sentait seul et désorienté lorsque soudain avait surgit son ancienne maîtresse. Malgré son désir Henry n’était pas idiot :
« C’est l’argent qui t’intéresse ? »
De la franchise d’Anna dépendrait le futur de leur relation.
Elle le regarda dans les yeux :
« Pas uniquement » Affirma-t-elle.
« Je crois que nous avons besoin l’un de l’autre Monsieur Ravenswood. »
Henry la rapprocha de lui.
« Qu’est-ce qui te faire croire que j’ai besoin de quiconque ? » Dit-il.
Anna le connaissait bien, elle ignorait tout de ses problèmes actuels mais lisait dans ses yeux une tristesse non feinte.
« Je croirai ce que tu voudras, j’écouterai ce que tu désireras, je serai toujours là Henry. S’il-te-plaît garde moi avec toi. »
Sur ces paroles les mains d’Ana Jones se firent douces et sensuelles, doucement elle prit appui sur un des pupitres.
« Garde-moi avec toi » Dit-elle dans un souffle avant d’embrasser goulument son amant.
Henry ravenswood ne savait s’il pouvait vraiment faire confiance à Anna Jones, mais il avait besoin de quelqu’un qui puisse le soutenir sans demander à tout savoir… Anna Jones serait cette personne.
Alors que l’étreinte des amants se faisait plus passionnée, la plume trouvée par Henry tomba sur le sol…
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 8:00

Voila je les ai re-posté, mais j'aimerais tout de même savoir pourquoi ils avaient disparus ( plus d'autres messages, mais auquels j'apporte moins d'importance).
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 8:27

Lelia a écrit:
Voila je les ai re-posté, mais j'aimerais tout de même savoir pourquoi ils avaient disparus ( plus d'autres messages, mais auquels j'apporte moins d'importance).

Les messages du 21 septembre ont quasiment tous disparus... je suis venu hier soir, les messages concernés étaient "vides", puis ils ont disparu. Pas de sujets critiques concernés, donc c'est pas trop grave.

Très "eros et tanathos" ton histoire. C'est presqu'aussi bien que The Shinning qui recommence aujourd'hui.
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BedelionKH
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 14:09

Super ! Continue ! ^^ Very Happy
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMar 23 Sep 2008 - 19:04

Maggie Simpson a écrit:
Lelia a écrit:
Voila je les ai re-posté, mais j'aimerais tout de même savoir pourquoi ils avaient disparus ( plus d'autres messages, mais auquels j'apporte moins d'importance).

Les messages du 21 septembre ont quasiment tous disparus... je suis venu hier soir, les messages concernés étaient "vides", puis ils ont disparu. Pas de sujets critiques concernés, donc c'est pas trop grave.

Très "eros et tanathos" ton histoire. C'est presqu'aussi bien que The Shinning qui recommence aujourd'hui.

Grand dieu me voilà devenue une libertine adepte des pulsions...
J'assume et j'acquiesce.
The Shinning recommence... bien bien...
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luciole
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMer 24 Sep 2008 - 0:09

Merci de les avoir re-postés, contente d'avoir pu les lire.

Courage à toi pour la suite !
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Lelia
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyMer 5 Nov 2008 - 18:20

Je profite d'une grippe carabinée pour tenter d'écrire la suite demain, et je poste ce message dans le seul but de me pousser à le faire... Mr. Green
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Lelia
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyDim 1 Mar 2009 - 13:29

LXXI

La journée avançait de plus en plus, les intempéries avaient interrompus les besognes et poussés chacun à rentrer chez soi. Martha Ravenswood contemplait le chaos de la fenêtre du petit salon attenant à sa chambre. Il y a quelques années ce genre de spectacle l’aurait fascinée, mais aujourd’hui elle voyait dans le vent un élément perturbateur qu’elle ne pouvait contrôler, et cela la mettait hors d’elle.

Prévoir, organiser, planifier le moindre détail, contrôler et surveiller que chaque chose et chaque être soit à sa place, voila ce qu’était devenue la vie de Madame Ravenswood. La naïveté, la douceur et la candeur des débuts avaient laissé la place à une âpreté autoritaire. Pour survivre Martha avait mené bien des combats, mais la victoire finale (son mariage et son ascension sociétale) l’avait poussé à devenir une autre personne. Face à la nature écrasante de son mari, et afin de ne pas devenir une ombre à sa solde, Martha avait dut développer d’autres aspects de sa personnalité.

D’une épouse calme et discrète elle était passée au statut de première dame de Phantom Canyon. Rien dans la ville ne se faisait sans qu’elle n’en fût informée, aucun évènement ne se déroulait sans obtenir son assentiment, aussi bien exprimé par un hochement de tête que par une sublime réception. Tous vantaient les mérites de la grande Madame Ravenswood : son gout inné, son sens de l’accueil.
Sous sa coupe le manoir était devenu un lieu incontournable et prisé où les gens se bousculaient pour obtenir une audience auprès de la maîtresse des lieux.

De son statut Martha ne retirait aucune estime personnelle, mais le regard de ses concitoyens et, par dessus tout, l’approbation de son époux l’avaient poussée à continuer dans cette voie. Après être devenue l’hôte ultime, il restait à Martha à devenir une suprême bienfaitrice : elle se mit bientôt à visiter les orphelinats et les hospices des villes proches, distribuant au passage nourriture, vêtements et larges donations.

Les gens saluèrent alors sa grandeur d’âme et sa générosité. Capable de verser une larme comme d’autre respirent, Martha n’avait pas son pareil pour cajoler un enfant malingre en lui promettant d’une voix cassée que « tout allait s’arranger ». Les gens soupiraient alors d’admiration et n’hésitaient pas à voir dans la grande Madame Ravenswood la réincarnation d’une sainte.

Ce qui au départ n’était qu’une tentative d’émancipation avait pris une telle place dans sa vie qu’elle se voyait à présent prisonnière d’un rôle qu’elle s’était elle-même écrit.

Elle avait désiré tout qu’elle possédait aujourd’hui, elle en avait rêvé chaque détail, mais elle réalisait à présent que le moindre souhait exaucé s’était volatilisé une fois obtenu. Martha avait des désirs, des aspirations, mais une fois possédées celles-ci n’avait plus aucune saveur. Elle avait l’impression d’être une coquille vide, sans âme, sans émotion.

La dernière chose qu’elle avait simplement désirée et obtenue avait été son enfant, sa fille. Son arrivée avait empli Martha de joie, sa grossesse avait été un moment de bonheur intense, jusqu’au jour de l’accouchement. Dans le vacarme de la foule, dans cette maison gigantesque Martha avait senti disparaître son lien avec sa fille. Leur dialogue ininterrompu durant neuf mois se brisait dans une douleur atroce. Henry était alors intervenu, sans que Martha n’en ait le moindre souvenir. A son réveil elle avait simplement ressenti un terrible vide : l’enfant était là, tant attendu, tant voulu, et pourtant en contemplant la fillette dans les bras de son père Martha n’avait ressentit que de la distance. Du ventre, aux bras un fossé gigantesque s’était creusé. Le seul être qui appartenait véritablement à Martha Ravenswood lui avait échappé dés le premier jour.
Malgré de nombreux efforts Martha ressentait de l’amertume envers sa fille : elle ne pouvait s’empêcher de considérer qu’inconsciemment Mélanie avait choisi son père.

Cette réflexion conditionnait encore les relations entre la mère et sa fille. Voir Mélanie grandir était pour sa mère une source de frustration : elle désirait partager avec elle milles et une chose mais cette « trahison du premier jour » faisait monter en elle une froideur et une distance qu’elle ne parvenait pour l’instant pas à contenir. Martha observait d’un air sombre les relations de Mélanie avec son père, consciente que son propre silence nourrissait cet amour éperdu.
Au lieu de réagir et pour éviter de trop souffrir Martha s’était murée dans la négation de ses propres sentiments.

La maîtresse du Manoir Ravenswood, jouait le rôle de sa vie à la perfection, prisonnière d’un pacte dont elle ignorait l’existence, à la fois grande et misérable elle se rattachait à une normalité qu’elle savait feinte.
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BedelionKH
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyDim 1 Mar 2009 - 15:51

Super continue ! ^^
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 EmptyDim 1 Mar 2009 - 15:52

BedelionKH a écrit:
Super continue ! ^^

Mais qui voila??? Laughing Ce cher bedelionck nous fait l'honneur de sa présence! cheers
Tu as une alerte radar dés que je poste un nouveau chapitre?? Laughing
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MessageSujet: Re: Une âme, un coeur pour ton bonheur.   Une âme, un coeur pour ton bonheur. - Page 25 Empty

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