Une âme, un coeur pour ton bonheur.

sephiroth666 a écrit:

a oui c'est vrai j'avais oublier le chat mais sa m'etonerai qu'ils s'ataque au chat ils sont plus mechant que sa ( et j'adore sa ^^)

Lol, appeler moi Moew ! (miaou en anglais)
Méchaaant, ca me fé penser a stitch

lelia a écrit:

XXXVII.

Lorsqu’elles arrivèrent au manoir Sally se dirigea naturellement vers l’escalier.
« Puis-je savoir où vous allez ? » Demanda Mélanie.
« Et bien, je suppose que vous désirez vous changez et je compte bien vous y aider. » Répondit la gouvernante.
Les yeux de l’enfant brillaient de fureur contenue.
« Je me débrouillerai fort bien toute seule Sally. »
« Voyons Mademoiselle ne faites pas l’enfant. »
« Je le ferai seule point final, je n’ai guère envie de voir votre mine compatissante, je n’ai guère besoin de votre pitié ».
Sur ces mots Mélanie monta l’escalier sans adresser le moindre regard à Sally.
« Mon dieu je crains le pire. » Pensa Sally. « Mais je dois la prendre sur le fait, les prendre sur le fait tous les deux. ». En soupirant Sally se dirigea vers la cuisine.
Mélanie se mirait dans son miroir, sa robe était irrécupérable, ses magnifiques cheveux roux avaient viré au brun, quant à son visage elle avait tenté de le nettoyer durant le déjeuner, mais l’abreuvoir mis à sa disposition n’avait fait qu’empirer les choses, de larges coulées de boue sèche s’étendaient sur chacune de ses joues.
Son aspect extérieur la dégoutait, lentement elle défit une de ses chaussures crottées et décida de briser la glace reflétant une facette peu reluisante d’elle-même. Au moment où elle allait lancer la chaussure la surface du miroir se troubla et le jeune homme apparu. Il semblait hors de lui, ses yeux brillaient de cruauté et de haine.
« Pauvre, pauvre ange, ne te l’avais-je pas dit ? Ce ne sont que des mécréants qui ne méritent aucune pitié. Mais laisse-moi faire ma douce et plus jamais tu n’auras à t’inquiéter d’eux. »
« Silence ! » Rugit la fillette. « Je t’ordonne de te taire ! ».
L’expression de haine présente sur le visage du jeune homme se transforma en stupeur, il regarda Mélanie comme s’il la voyait pour la première fois.
« Je sais que tu me veux du bien, mais ce qui est arrivé aujourd’hui est mon affaire ! Oh tu m’aideras bien sûr, mais si quelqu’un doit choisir qui châtier et comment, cette tâche me revient de droit. »
Le jeune homme observait Mélanie qui commençait à faire les cents pas.
« A ta guise mon ange, mais le temps des demi-mesures est révolu, il te faut regagner ton honneur… Il faut pousser ce maudit garçon dans un tourment implacable ! » Dit-il.
Mélanie se mit à penser tout haut :
« Le problème c’est John, les autres m’indiffèrent, le problème c’est John… .Je voudrais qu’il tremble, que la seule évocation de mon nom le terrifie… ».
« Bien mon ange…C’est ça continue, réfléchis ! » dit le jeune homme.
« Oh je ne souhaite pas le blesser dans sa chair, non ce serait trop simple. Je voudrais qu’il se souvienne du jour où il est allé trop loin. » Dit Mélanie.
« Qu’il tremble en évoquant ce jour mon ange. » Rajouta le jeune homme.
« Oui qu’il soit effrayé, que la peur le fige sur place. » Lança la fillette
« Que ses nuits soient noires et terrifiantes, qu’il n’ait aucun répit. » Lâcha le jeune homme.
« Que ce qu’il connaisse le surprenne et l’effraye. »
« Que ce qui est anodin devienne terrifiant » Ajouta le jeune homme.
« Regarde mon ange, regarde… »
Mélanie se tourna vers le miroir et fit face au jeune homme, celui-ci tenait dans les bras l’instrument de la vengeance.
« Oui ! » S’exclama Mélanie.
« Parfait ! » Renchérit le jeune homme. « Voici ce que nous allons faire. »
Lorsque Sally plaça son oreille contre la porte, elle entendit le rire de sa maîtresse, suivi d’un rire masculin. Elle eut une envie folle d’enfoncer la porte, de contraindre Mélanie à avouer…Mais elle devait attendre, elle devait comprendre jusqu’où le mal était ancré.

C'est super ! Bravo la miss !

Ton histoire est super. Bravo!

30Seconds Phantom a écrit:

Ton histoire est super. Bravo!

Merci beaucoup!

Sérieusement tu devrais penser à publier.

Tu as la trame globale de l'histoire où l'inspiration te vient à chaque chapitre ?

Ouf ! je suis soulagé pour les autres ! J'aimerais que tu épargne le chaton sinon... j'utilise un de mes sortilèges dont j'ai le secret.Au pilori John Au pilori LOL Non sans rire c'est parce qu'il le fils du maire qu'il peut tout se permettre. J'ai raison ?

Sinon Continue !

I like your novel my dear Lelia

Au faite g 1 fanfiction sur "Kingdom Hearts" ? tu connais ? Si ça t'intéresse ... Je pourrais le mettre dans un tropic bien que que ça soit hors-sujet.

A+

Maggie Simpson a écrit:

Sérieusement tu devrais penser à publier.

Tu as la trame globale de l'histoire où l'inspiration te vient à chaque chapitre ?

Publier? N'exagérons rien.
Niveau inspiration et bien j'ai commencé par un thème principal, une ligne directrice toute simple, pour ne pas dire une idée. Ensuite lorsque j'ai envie d'écrire, je m'assieds et je réfléchis à d'éventuels évènements intéressants à raconter. Une fois que je pense avoir une bonne idée, je réfléchis pour savoir si cet évènement peut-être intégré dans la ligne directrice. ça peut me prendre dix minutes, ou deux heures...Souvent j'ai des flashs, une image, et ensuite je l'adapte.
Le problème des flashs c'est que lorsque je les trouve intéressants et que je les incorpore, ça rallonge considérablement l'histoire: pour preuve: la partie de la fiction que vous avez sur le forum fait 60 pages word...et je ne suis qu'à une bonne moitié de ma ligne directrice....
En tout cas merci à tous pour votre patience et vos encouragements.

XXXVIII.

Le lendemain matin Henry Ravenswood petit-déjeunait en silence dans la salle à manger. Une fois par mois, il délaissait Big Thunder Mountain, afin de passer une heure avec sa fille. Ce rituel leur permettait de partager un moment privilégié que Mélanie adorait par-dessus tout. Une seule heure par mois lui permettait de raconter un nombre considérable d’évènements à son père. Celui-ci bien que mit au courant des moindres faits et gestes de sa fille écoutait religieusement les aventures de sa progéniture. C’était un moment de rire et de tendresse.
Cependant aujourd’hui Mélanie était en retard, aussi Henry guettait-il le moindre bruit, espérant voir enfin sa fille passer la porte.
Un bruit de pas se fit entendre et quelqu’un passa la porte de la salle à manger, mais les sens aiguisés d’Henry reconnurent immédiatement le pas assuré de John, celui-ci apportait à son maître une nouvelle cafetière de café bouillant.
Généralement ce genre de service se déroulait en silence, John ne s’adressait au maître que si celui-ci l’y invitait, ce qui arrivait rarement. Aussi le majordome fut-il surpris lorsqu’Henry Ravenswood fit une constatation des plus drôles envers les femmes :
« Les femmes sont souvent en retard lorsqu’elles s’appliquent du fard, mais lorsqu’elles vieillissent, fard ou non, il est trop tard. »
John voulut rire, mais il pensa immédiatement que cela ne se faisait pas, aussi se contenta-t-il d’hocher de la tête.
« Ma fille étant bien jeune pour se couvrir d’artifices, savez-vous ce qui la met en retard ? »
Henry plongea ses yeux dans ceux de John, ce qui au départ semblait être une simple plaisanterie venait de se transformer en une question des plus acerbe. John se sentit mal à l’aise et, lorsqu’il ne put soutenir le regard du maître une seconde de plus, il détourna le regard. Le majordome savait que quelque chose n’allait pas, depuis quelques jours il avait remarqué que la petite Miss Ravenswood adoptait un comportement des plus étranges : Il l’entendait souvent rire, seule dans sa chambre, il l’avait entendue se parler à elle-même en changeant le timbre de sa voix, enfin hier la demoiselle était revenue couverte de boue, une haine féroce sur le visage. John avait tenté d’en parler à Sally, mais chaque fois la gouvernante avait nié avoir remarqué la moindre chose suspecte au sujet de la fillette, pourtant John pouvait lire l’inquiétude sur le visage de Sally dès que l’on prononçait le prénom de la petite maîtresse.
Oui quelque chose n’allait pas, mais…fallait-il en informer le maître ? Et si tout cela n’était que le fruit de son imagination ? Il passerait pour un idiot. Mais si quelque chose se passait réellement ?…. John était tiraillé, il admirait son maître et ne désirait en aucun cas lui déplaire…
Henry n’avait pas bougé, discrètement il scrutait le majordome du coin de l’œil.
« Il veut me dire quelque chose » Pensa-t-il. « Mais il hésite, il a peur… »
« John ? » appela doucement Henry.
A l’appel de son nom le majordome tressailli.
« Mon..Monsieur ? » John se tourna vers son maître, une fraction de seconde, leurs yeux se croisèrent. Cela suffit à Henry Ravenswood pour confirmer son intuition. Il enchaîna.
« Il y aurait-il un problème avec ma fille ? ». La voix d’Henry devint impétueuse et autoritaire.
John tressaillit à l’écoute de cette question, quel sot, il avait été de penser qu’il aurait la force de se mesurer à son maître. Celui-ci l’avait percé à jour en moins d’une minute.
« Connaitriez-vous des choses qui me sont inconnues ? » demanda Henry, la mine grave.
« Il est trop tard pour reculer » Se dit John. « Tout d’abord Monsieur, sachez que je n’ai aucune preuve et qu’en aucun cas je ne souhaite accuser qui que ce soit."
« C’est tout à votre honneur ! » Répondit sèchement Henry.
« J’ai….un pressentiment. » Souffla John. « Mademoiselle Mélanie, d’habitude si douce et si charmante a quelque peu changé ces derniers temps. Oh Miss est très polie, elle tient son rang avec honneur. Mais… »
« Mais ? » Les yeux d’Henry flamboyaient.
« Mademoiselle Mélanie semble préoccupée, voire bouleversée par une situation qui m’est inconnue. »
« En avez-vous parlé à Sally ? »
« Oh oui Monsieur mais elle semblait aussi inquiète que Miss Mélanie, si pas plus, Monsieur ! »
« Mais, mais il se peut que je me trompe Monsieur, je vous demande de ne pas prendre mon intuition de manière trop sérieuse…Je ne souhaite pas vous inquiétez Monsieur… »
« Il est sincère. Pensa Henry »
« Mon brave John, sachez que j’estime votre opinion avec le plus grand respect. Vous faites un travail admirable au sein de cette demeure. »
A ces mots John se redressa, Henry avait toujours su galvaniser les hommes…
« Il est important que je connaisse les activités de ma fille. Comprenez-moi, sa mère et moi travaillons énormément et malheureusement cela ne nous laisse guère le temps de veiller à l’éducation de Mélanie comme nous le souhaiterions… Maintenant veuillez disposer ».
La voix d’Henry était calme, mais John remarqua que le maître avait évité de le regarder.
« Bien Monsieur. »
Une fois sorti John fut pris de remords… « Il va te prendre pour un fou, mais bon sang qu’est-ce qui t’as pris ? ». Furieux il se dirigea vers le petit salon afin d’y allumer un feu.
« Bonjour John ! »
Le majordome se retourna, Mélanie dans une jolie robe rose lui faisait la révérence.
« Bonjour Mademoiselle. »
Savez-vous si papa se trouve déjà dans la salle à manger ? Je me suis faites belle pour lui mais je crains de l’avoir fait attendre ».
John se décomposa. « Votre père s’y trouve depuis 20 minutes déjà. »
« Je me dépêche donc ! Bonne journée John ! »
« Bonne journée Miss Ravenswood. » John regarda la fillette sautiller gaiement vers la salle à manger.
« Mademoiselle semble préoccupée, voire bouleversée » avait-il dit à Monsieur Ravenswood…
« Sois heureux s’il ne te jette pas à la porte après cela. » Se dit-il.
Cette perspective enragea le majordome qui entra dans le salon en claquant la porte.
Henry regardait songeusement sa tasse de café lorsque deux petits bras lui encerclèrent le coup.
« Tu es en retard. » Lança-t-il.
Veuillez me pardonner petit papa, je voulais essayer la nouvelle robe que vous m’aviez offerte la semaine dernière. Henry ne bougeait pas. La fillette défit alors son étreinte et se présenta face à son père.
« Ne suis-je pas jolie ? »Demanda Mélanie en faisant la révérence.
Après quelques secondes Henry parla :
Mélanie regarde-moi.
« Mais je vous regarde petit papa. »
« Approche-toi ma chérie, laisse-moi plonger mes yeux dans les tiens….Comment vas-tu ? »
A ces mots l’enfant se raidit, un éclair passa devant ses yeux, aucune personne normale n’eut pu le remarquer. Mais le lien qui unissait Henry et Mélanie Ravenswood dépassait l’entendement rationnel : le minuscule raidissement et le fulgurant éclair avaient été très perceptibles pour Henry.
« Tu caches quelque chose » Pensa-t-il.
« Et bien Mélanie, as-tu perdu ta langue ? » Demanda-t-il.
La fillette, connaissait son père, comme lui elle savait interpréter ses moindres faits et gestes, sa moindre intonation de voix.
« Il sait… »Se dit-elle. » Il sait que quelque chose ne va pas, mais il ne sait pas ce que c’est. Il va falloir jouer serré. »
On retrouvait chez le père et la fille la même ruse, la même intelligence, la même intuition. Ils se tenaient face à face tels deux miroirs, chacun toisant l’autre, le défiant de faire un mouvement différent, un mouvement qui briserait leur mimétisme.
Mélanie ne bougeait pas mais intérieurement elle bouillonnait.
« Je ne veux pas lui faire de mal, je ne veux pas l’inquiéter, mais il ne doit pas savoir. »
Si Henry lisait dans les êtres comme dans un livre il lui était difficile de ressentir exactement ce qui se passait dans l’esprit de sa fille. Aveuglé par l’amour, Henry Ravenswood était sans le savoir une proie facile pour la fillette.
« Je…J’ai quelques ennuis à l’école. » Commença l’enfant. On, on me pousse à bout ». Des larmes naquirent…
Henry regardait sa fille, à présent toute colère, toute suspicion s’était envolée. Il soupira.
« Je sais que je t’ai dit que je ne pourrais pas toujours t’aider… » Les joues de Mélanie furent parsemées de larmes.
« Mais… »
« Oh non ! Non petit papa, vous ne devez pas m’aider ! Maman ne le permettrait pas et puis…Je dois affronter cette bataille seule. Je veux y arriver ! »
En écoutant sa fille henry eut l’impression que l’on serrait son cour dans un étau.
« Quelle détermination, quel courage elle a. » Pensa-t-il.
Mélanie s’était rapprochée, en un instant elle posa sa tête contre le torse de son père.
« J’y arriverai seule papa ! Je porterai bien haut la nom des Ravenswood. Je lui ferai payer ! Oui il paiera. »
La tristesse s’était transformée en hargne vengeresse, les larmes avaient laissé la place à un regard haineux. En un instant Henry compris ce que voulait dire John…La réaction de Mélanie était disproportionnée. Jamais Henry n’avait senti autant de colère chez sa fille, à vrai dire jamais Henry n’avait ressenti autant de colère chez personne…. Puis la vérité éclata dans son esprit :
« Oh si tu connais cette colère, tu connais cette rage…C’est la tienne ! » Cette pensée le dégouta, il fit lentement reculer Mélanie et la contempla.
« J’ai transmis mes démons à un ange. » Se dit-il. « Je dois faire quelque chose. »
Doucement il prit la parole :
« Ma douce enfant, ma fille adorée. Je sais que pour l’instant ta vie n’est pas facile. Oh tu as tout ce dont tu peux rêver, mais tu es souvent livrée à toi-même, entourée de domestiques et de gens qui n’ont pas le dixième de ta valeur. Cependant mon cœur ce n’est pas une raison pour céder à de bas instincts. Tout d’abord tu es trop jeune, et ensuite : ce n’est pas digne d’une Miss. Tu te dois de garder calme et dignité en toute circonstances. Crois-moi Mélanie je connais le pouvoir de la rage, je connais la puissance de la colère, elles m’ont permis d’arriver où je suis. Pour te donner une existence radieuse j’ai du me battre, j’ai du vaincre…Et je n’en suis pas toujours fier. Ce qui est valable pour moi ne l’es pas pour toi ma fille, tu n’as pas à te battre comme je l’ai fait. Tu dois simplement assurer ton rang ! Range ta haine ma douce, sois miséricordieuse. »
« Mais papa j’ai de l’honneur… »
« Et c’est fort bien Mélanie ! »
« Je ne peux laisser l’injustice gagner, j’ai été humiliée et si je ne réagis pas immédiatement il sera trop tard ! »
Mélanie avait cerné son père, elle savait où il voulait en venir. Du Haut de ses sept ans Mélanie faisait preuve d’une ruse prodigieuse. Elle allait rassurer son père, elle allait apaiser ses inquiétudes, puis agirait comme elle l’entendait !
Henry réfléchissait.
« Petit papa, je crois que vous me comprenez mal : il n’est pas dans mes intentions de faire du mal à qui que ce soit. Je veux simplement que justice soit rendue. »
Le père regarda la fille. La haine avait disparu du visage de Mélanie.
« N’ayez crainte je me comporterai en Lady ». La voix se faisait enjôleuse. Mélanie enlaçait son père.
« Comment pourrais-je faire du mal à qui que ce soit ? » Demanda-t-elle.
A cette question Henry serra plus fort sa fille, elle cru l’entendre sangloter.
Oh ma petite, oh ma douce ! Comme je t’aime ! Pardonne-moi !
Henry fit reculer Mélanie et passa la main sur son visage. La fillette vit que les yeux de son père brillaient.
« Tu veux défendre ton honneur…Je sais que c’est ce que ta mère veut… Mais n’oublies pas de te montrer généreuse ! »
« Je vous le jure papa ! »
« Bien ! Va ma fille, Va ! »
Sur ces mots ils se quittèrent.
En claquant la porte Mélanie sourit…
« Bien joué mon ange ! » Lança le jeune homme.
« Je ne suis pas fière de moi. » dit Mélanie.
« Allons bientôt tout ceci sera fini ! Tu sais ce que tu dois faire n’est-ce pas ? »
« Oui » répondit Mélanie en montant dans sa chambre. Lorsqu’elle repense à son père son cœur se serra.
Dès que Mélanie eut refermé la porte de la salle à manger Henry consistance. La lueur de ses yeux avaient disparu, la faiblesse que Mélanie avait cru voir, également.
« Oh ma douce, de quel maléfice es-tu prisonnière ? Tant de haine, tant de rage et…tant de malice ! Dieu merci tout ceci t’aveugle et ma petite comédie a parfaitement fonctionné… Je dois te sortir de là. »
Lentement Henry se releva et sonna la cloche. En attendant il se regarda dans le miroir… son expression passa du neutre à la tristesse, de la tristesse, à la joie…
« Quel fin comédien j’eus fait. » se dit-il.
Lorsque Sally entra, Henry se concentra longuement sur elle.
« Monsieur ? » demanda-t-elle.
« Vous allez me dire tout ce que vous savez » Ordonna-t-il.
Les yeux de Sally s’écarquillèrent.
« Tout ce que je sais ? » Monsieur.
« Que sait-il exactement ? » Pensa-t-elle.
Henry toisa la gouvernante.
« Ecoutez-moi bien, je sais que vous ne voulez que le bien de ma fille. Pour d’obscures raisons vous avez cru bon de faire cavalier seul concernant le comportement de Mélanie… »
« Oh mon dieu il sait tout ! » Pensa-t-elle.
« Mais maintenant cela suffit, tout cela dépasse vos compétences, je dois intervenir, mais pour cela je dois tout savoir, vous m’entendez tout ! »
Sally se sentit soulagée, sans prologue elle entama le récit des étranges activités de Mélanie.
Lorsqu’elle se mit à parler de voix masculine Henry comprit…
« Maudit ! Maudit..." Pensa-t-il.

C'est déjà Noel en avance je sais , un méga super chapitre !!!!!!
Merci Lelia !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci Jojo, le plus drôle c'est que je ne sais même pas d'où il sort celui-là, il est arrivé ce matin sans crier gare, je me suis dit, bon aller quelques lignes...et zou!

Mais ne cherche pas tu es une écrivain c'est d'ailleurs le don des écrivains !
En plus, je vais utiliser la philo un peu ( ) mais lorsque nous ne nous rendons plus compte de ce que nous faisons, que nous écrivons sans nous arrêter c'est là où la raison et la connaissance marchent le mieux !
Continue ton histoire !

XXXIX.

Le petit John jouait avec son chaton dans la cour de l’école. L’incident avec Mélanie ne l’avait guère rendu populaire et son chaton semblait être son seul ami.
Lorsque Mélanie descendit de la calèche, elle n’eut aucun mot pour sa gouvernante, aussi celle-ci la regarda s’éloigner avec inquiétude….
Blanche et Lisa se précipitèrent à la rencontre de la fillette :
« Oh Mélanie, quelle jolie robe ! » Affirma Lisa.
« Elle te va à ravir » Renchérit Blanche.
Mais Mélanie ne porta aucune attention à ses amies, elle observait John, assis sous un arbre, à l’écart des autres, son chaton sautillant joyeusement dans ses bras. Bien qu’exclu le garçonnet semblait heureux et paisible en compagnie de Blanket.
« Regardez-le ! » Dit Blanche. « Il est tout seul maintenant…et c’est bien fait ! »
« Oui c’est bien fait ! » Répondit Lisa en écho. « Pauvre Mélanie comme il a du te faire peur. » Les deux amies cherchèrent l’approbation de la jeune Ravenswood, mais celle-ci ne bougea pas, elle observait intensément le garçonnet, ses pupilles dilatées sondaient l’espace tel celles d’un rapaces. La cloche sonna, Mélanie ne fit aucun geste. Elle observa John embrasser le félin et le remettre dans sa poche tout en se relevant.
« Allons-y les filles. » Dit Lisa.
« Tout va bien Mélanie ? » Demanda Blanche. « Tu as l’air bizarre. »
Cette question força Mélanie à réagir.
Un étrange sourire se figea sur son visage.
« Je vais bien mes chéries. Mais je vous en prie, avancez déjà…Je dois…je dois discuter avec John. »
« Voyons Mélanie cet idiot ne mérite que ton mépris. Pourquoi veux-tu encore lui parler ? » Demanda Lisa.
« Oh ça ne prendra que quelques minutes. »
Les enfants rentraient par grappe dans la salle de classe, Blanche et Lisa haussèrent simultanément les épaules et laissèrent Mélanie seule.
Après s’être assuré que son chaton était confortablement allongé au fond de sa large poche, John, se dirigea vers la salle de classe. Arrivé au pied du petit escalier il aperçu Mélanie. Le garçonnet grimpa la première marche, puis se ravisa, fit demi-tour en soupirant et se dirigea vers la fillette.
« Ecoute Mélanie…Pour hier… Je voulais pas te faire mal… »
Le petit garçon se sentait mal à l’aise et cette impression fut renforcée par le manque de réaction de son interlocutrice. Mélanie le foudroyait du regard.
« Enfin un peu de boue n’a jamais fait de mal à personne hein ? »
John tentait de se donner une certaine consistance par le biais de l’humour.
Lentement Mélanie leva le bras et tendit l’index vers la large poche de John, puis sans un mot elle baissa le bras.
Celui-ci fixa la fillette d’un air ennuyé.
« Ma pauvre t’es devenue muette, trop de boue dans la bouche sans doute. » Lança-t-il.
Il se retourna en riant et se dirigea vers la salle de classe.
Dans son dos Mélanie avait une nouvelle fois levé le bras, lentement elle se mit à chantonner.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins… »
John s’arrêta, figé sur place.
Mélanie levait et baissait son bras à intervalle régulier tout en continuant à chanter.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
Le garçonnet se retourna lentement, ses yeux étaient hagards. D’une marche lente et peu assurée il se dirigea vers Mélanie.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
Les deux enfants se dirigèrent vers l’abreuvoir, le même utilisé par Mélanie pour tenter de nettoyer sa robe. Mélanie tendit le bras vers l’eau.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
John ouvrit sa poche et y plongea la main, doucement il en ressortit le petit chaton vaguement endormi.
Mélanie vit un mouvement du bras de gauche à droite, du chaton vers l’eau.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
Le chaton regarda son maître, un miaulement se fit entendre, puis des ronronnements, la petite bête se frottait aux doigts de son maître.
John ne regardait pas le chat, il fixait l’eau.
Mélanie se rapprocha du garçonnet
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
Le bras de John s’avança vers l’abreuvoir, Blanket ronronnait toujours. Lentement la main effleura l’eau. John ne semblait pas avoir conscience de ses actes, il immergea la main, le chaton fut mouillé. Choqué Blanket se mit à miauler, enfonçant ses griffes dans la main de son maître.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
La pauvre bête fut totalement immergée, Blanket se débattit énergiquement pour tenter de garder la tête hors de l’eau.
John plongea sa deuxième main dans l’eau et maintint le chaton dans l’eau, celui-ci griffait les mains de John, mais le garçon semblait hypnotiser et insensible à la douleur.
« MELANIE !! Mélanie ça suffit, arrête ! »
Caché depuis le début derrière le petit muret qui encerclait la cour, Henry Ravenswood courait à grand pas vers les deux enfants. Derrière lui Sally tentait de suivre, les larmes aux yeux.
Une fois au côté de sa fille, Henry la secoua mais les yeux de la fillette étaient semblables à ceux de John.
« Le chaton va prendre un bain, l’eau effraye les félins. »
Blanket, maintenu par John, bougeait à peine, totalement immergé dans l’eau.
Soudain, un gifle, la main d’Henry Ravenswood venait de s’abattre violemment sur la joue de sa fille. Le choc fit tomber Mélanie, mais eut le don de faire stopper l’incantation.
Les yeux de John s’écarquillèrent, il se mit à hurler !
« BLANKET ! »
Sally arrivée aux côtés du groupe retira lentement de l’eau les mains de John… Blanket ne bougeait plus, ses petites pates étendues sur les bras de maître.
« BLANKET » Hurla celui-ci.
Henry, jusque là accaparé par sa fille se retourna vers le garçonnet. L’enfant secouait les mains afin de faire réagir le chaton, mais celui-ci ne bougeait pas.
Les cris de John avait attiré le reste de la classe. Miss Marple se dirigeait vers eux d’un pas furieux.
« Sally ! »
Sally contemplait John en pleurant.
« Sally, bon dieu je vous parle ! » Lança Henry.
« Oui…oui Monsieur ? » Sanglota-t-elle.
« Occupez Miss Marple, le temps que je règle cette histoire ! »
« Mais…Monsieur… »
John hurlait de plus en plus et Mélanie commençait lentement à reprendre conscience.
« Hâtez-vous ! »
Sally sécha ses larmes de son mieux et se dirigea rapidement vers Miss Marple dont les cris pouvaient déjà se faire entendre.
Henry se tourna vers John. Le jeune garçon secouait son chaton à la manière d’un pantin désarticulé.
« John ! John, regarde-moi ! » Lui intima doucement Henry.
« Nous allons arranger cela, mais…il faut mettre ton chat en sécurité. Allons viens ! »
John était choqué, il s’arrêta de pleurer et lança un regard implorant à Henry.
« On va le sauver n’est-ce pas…Blanket va aller mieux ! »
« C’est ça, nous allons sauver Blanket, mais..ailleurs. »
Sur ces mots Henry se tourna vers Mélanie, assise sur le sol, elle regardait son père d’un air paniqué.
« C’est moi, c’est moi. » Dit-elle.
« Calme-toi Mélanie, ce n’est pas le moment ! » Répondit Henry.
Il prit sa fille par la main, l’aida à se relever, puis s’accroupit vers John.
« Suis-nous, nous allons guérir Blanket. »
Sur ces mots Henry jeta un coup d’œil vers le corps du chaton, celui-ci ne bougeait plus, Henry passa doucement la main sur le dos du pauvre animal.
« Son pou n’est plus qu’un murmure » Pensa-t-il.
Puis il regarda Mélanie, elle semblait affolée.
« Il nous faut un miracle. » Se dit-il.
Sans plus attendre il fit monter les deux enfants dans la calèche et se dirigea vers Big Thunder Mountain.

dsl pour le chat minou sinon ton histoire elle est trop bien lelia

sephiroth666 a écrit:

dsl pour le chat minou sinon ton histoire elle est trop bien lelia

Ben pour l'instant il n'est pas encore mort... Je verrai ça cet aprem...

Magnifique !!!
Fais moi une copie si tu peux de ton histoire, je l'adore !!!!